Que retenir du malus écologique de 2022 et du budget auto des Français ?

2022 a particulièrement été marquée par une augmentation des dépenses générales des foyers et même des entreprises. Entre l’approvisionnement en denrées alimentaires indispensables et l’achat de carburant, beaucoup ne savent plus comment s’en sortir. Cet état de choses n’a pas empêché les autorités compétentes de durcir le dispositif réglementaire en vigueur en matière de taxes sur les véhicules polluants. Vous avez récemment fait l’achat d’une voiture ? Découvrez ici les changements opérés au niveau du malus écologique en 2022.

Une hausse des prix de remorquage

Si au cours d’un trajet sur une autoroute ou une voie express, votre véhicule a une panne qui nécessite un remorquage, alors vous êtes tenu de solliciter les services d’un professionnel agréé. À titre illustratif, une entreprise comme Iris Dépannage Conseil dépanne aussi sur l’autoroute et intervient généralement dans de brefs délais.

Cependant, quelle que soit la société à laquelle vous faites appel, les coûts qui sont appliqués dépendent alors d’un arrêté ministériel. Depuis quelques années, on assiste à une augmentation sans cesse croissante de ces prix, qui a tendance à peser dans les finances en général et sur le budget auto en particulier. C’est ainsi que si le tarif des interventions nocturnes était autrefois fixé à 175,5 euros, il est désormais évalué à plus de 200 euros.

Une hausse des prix de remorquageUne augmentation du montant du malus écologique

En France, la nouvelle norme relative au malus écologique (également appelé écotaxe) prévoit une augmentation des prix habituellement fixés. Ainsi, s’il s’appliquait à 133 grammes par kilomètre en 2021, pour l’année 2022, il commence dorénavant à 128 grammes par kilomètre.

Ce qui veut dire que le seuil du millier d’euros de malus peut désormais être franchi à partir d’une émission de CO2 équivalent à 151 grammes par kilomètre. Pour ce qui est du tarif maximum fixé pour l’écotaxe, il passe de 30 000 euros l’année précédente, à 40 000 € pour toute émission de CO2 de 224 grammes par kilomètre. Cette nouvelle norme place directement certaines marques de voitures dans la catégorie de celles qui doivent s’acquitter de la taxe écologique de 40 000 euros. C’est par exemple le cas de marques comme Porsche avec son modèle 718 Cayman GTS ou BMW avec sa M3.

Cependant, certains véhicules bénéficient d’une exonération de l’écotaxe. C’est par exemple le cas des voitures :

  • Électriques,
  • Fonctionnant à l’hydrogène,
  • Hybrides rechargeables,
  • Utilisées par des personnes en situation de handicap.

Toute automobile ayant fait l’objet de certaines transformations peut aussi bénéficier d’une diminution du malus écologique si la nouvelle immatriculation est faite au moins un semestre après la première. Les véhicules utilisés par les familles nombreuses peuvent également profiter d’une réduction de la taxe. Les voitures des entreprises qui disposent d’au moins huit places assises sont aussi concernées par ces diminutions du montant de l’écotaxe.

Pour ce qui est des véhicules d’occasion, ils sont soumis au malus écologique uniquement au moment de leur première immatriculation en France.

Une constance au niveau du montant du bonus écologique

On ne saurait parler de malus écologique sans aborder les bonus éco. En effet, ils font tous les deux partie d’un dispositif fiscal instauré dans le but de sanctionner les véhicules les plus polluants ou d’encourager ceux qui font des efforts de ce côté. C’est ainsi que les malus sont généralement brandis à des fins punitives, alors que les bonus servent de récompense. Si une réduction de 1000 euros sur le montant habituellement octroyé aux véhicules électriques avait préalablement été annoncée, on peut fort heureusement constater que cette modification a été repoussée pour la fin de l’année.

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